La fille prodigue

La fille prodigue, l’aboutissement d’un long cheminement identitaire et poétique

Amorcer un parcours de transsexuelle à cinquante ans, ce n’est pas une mince affaire! Comment l’entourage va-t-il réagir? Comment expliquer à sa fille, à ses parents, à ses amis qu’on est malheureuse à périr dans ce rôle d’homme et qu’on est résolue à finir ses jours dans la peau d’une femme?

Ode à la féminité triomphante, La fille prodigue évoque ce parcours hors du placard, de l’ombre à la lumière, dans des poèmes où l’auteure se livre sans pudeur, avec des mots simples et des images limpides. Une poésie empreinte de lyrisme, mais surtout éprise de vérité et de clarté, dans laquelle se reconnaîtront ceux et celles qui ont dû surmonter des blocages et des traumatismes, ou braver l’hostilité et l’ignorance, pour pouvoir s’épanouir. Une quête difficile, parfois douloureuse, mais souvent exaltante où la sensualité et l’exubérance ont aussi leur part.

Quelques mots sur l’auteure

Pascale Cormier est une habituée des événements SoloVox présentés par Éric Roger à Montréal et des soirées du Tremplin d’actualisation poétique (TAP) animées par André Marceau à Québec, en plus d’être régulièrement invitée à la Cour des poètes qu’animent Roger Michaël et Normand Lebeau au cabaret Mado à Montréal. Passionnée de poésie depuis l’adolescence, elle a cherché longtemps son style autant que son identité. Ce n’est qu’en assumant sa transsexualité, à cinquante ans, qu’elle a pu se dégager de ses influences et trouver sa propre voix. La fille prodigue est son premier recueil publié.