Au fil des jours

Jacques Thibodeau a mené une carrière en éducation spécialisée à l’Hôpital Charles-Le Moyne de Greenfield Park. Pendant ce temps, il a aussi intégré le Chœur Vive Voix en 1997, comme homme de coulisses. Puis, comme choriste, acteur et accessoiriste en 2000. Il est maintenant acteur et choriste depuis 2020.

L’auteur a eu une enfance difficile à Ville-Jacques-Cartier. Comme son père était malade, la famille était très pauvre. D’ailleurs, six personnes vivotaient de la pension de mères nécessiteuses et d’un maigre revenu venant des ports nationaux où avait travaillé son père.

C’était vraiment un milieu rude, qualifié par Michel Chartrand de Far West du Québec. Bagarres, coups de feu et peur constante hantaient ses jours et ses nuits.

Perturbé par tout ce qui se passait dans son petit coin de pays, l’auteur s’est souvent réfugié en forêt pour avoir la paix et pour dormir un peu, car son milieu de vie perturbait  inévitablement ses résultats scolaires.

Son autre refuge était la lecture. Dès son arrivée au secondaire, il avait déjà lu les classiques de Jules Verne, de Victor Hugo, d’Alexandre Dumas, etc. Ce fut aussi le cas pour une pléthore de livres de Marabout Junior.

C’était inévitablement pour fuir un peu la réalité des abus sexuels, psychologiques et physiques réguliers. D’ailleurs, la forêt est toujours un refuge pour lui. L’écriture de poésie en libre versification ou en prose aussi.

À 72 ans, l’auteur écrit toujours avec le peu de formation qu’il a eu en ce domaine. C’est également le cas lorsqu’il pratique le chant et le théâtre.

En fait, il aime parodier Victor Hugo qui disait que, quel que soit le texte, je n’écris jamais que moi-même. Tout simplement.